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Journal de bord (suite 86)

Chers amis donateurs,

Oui, SOS Mamans pousse un cri SOS ! Nous croulons sous les demandes d’aide de la part de beaucoup de nos petites mamans, très souvent laissées seules par les géniteurs de leurs bébés à naître ou déjà nés et sauvés par nous. C’est surtout le loyer qui pose problème en cette période difficile, voire l’accumulation de loyers non-payés. Ceci mène à des situations insupportables. Nous aidons autant que nous pouvons. Toute maman enceinte vit un moment de grande fragilité, et il faut les soutenir, surtout quand tout le monde les laisse tomber. Sans parler de ce virus qui couronne le tout ! Par désespoir beaucoup de ces femmes et jeunes filles se ruent vers l’avortement. Sauf quand SOS Mamans est là, c’est-à-dire quand VOUS êtes là pour venir à leur secours en ce moment crucial de leur vie.

En plus nous avons des cas très graves, et heureusement rares : des jeunes filles que nous avons aidées dans un premier temps pour sauver leurs bébés, et qui nous font maintenant chantage en jouant avec la vie de leur bébé à naître. Voici le SMS qu’une d’elles, âgée de 17 ans seulement, nous a lancé avant-hier matin sans état d’âme, de la province (à 300 km de Paris) : « Eh, boss, je ne veux pas de votre logement de charité moins cher, OK ? De toute façon si je n’ai pas ce que je veux (1200 Euro pour des meubles), je n’aurai pas peur de faire enlever le bb, ce que je pourrai faire jusqu’au 5 juillet très exactement. Bon, je suis fatiguée de causer là avec vous, donc au revoir, et on verra la suite. De toute façon mercredi j’aurai un rdv à l’hôpital, OK ?». Bon, chers amis, il faudra donc encore tenir au moins jusque début juillet, mais nous tiendrons, et avec l’aide de Dieu bébé sera sauvé. Pour ce cas précis il faudra beaucoup prier. D’ailleurs on voit bien, dans cet exemple, que nous ne sommes pas du tout un groupe féministe, mais des sapeurs-pompiers des bébés du Bon Dieu.

Ne vous faites pas de soucis de ces bébés sauvés ! Toutes ces femmes et jeunes filles, même  si quelques-unes marchandent sur la tête de leurs bébés dans un premier temps, retrouvent pendant les 9 mois de préparation que le Bon Dieu a providentiellement prévus leur sens inné de maternité. Nous n’avons pas rencontré, en 25 ans de travail et 1566 sauvetages, un seul cas d’enfant maltraité, au contraire. Là nous avons par exemple une jeune femme qui se prostitue en privé « de temps à autre » (3 à 4 clients personnels…) et dont on a réussi à sauver le bébé; elle nous a dit l’autre jour spontanément, dans une situation difficile: « Mon enfant, c’est toute ma Vie, personne ne me l’enlèvera ». Pourtant elle fut prête, il y a peu de temps encore, de faire une IVG. Vous voyez, le sens maternel est très fort et revient presque toujours si l’on aide un tout petit peu au moment crucial surtout au début de la grossesse. C’est comme rallumer une belle bougie, mais la bougie est déjà là. On pourrait même  penser qu’une « mauvaise » maman est meilleure pour l’enfant que le meilleur Institut d’éducation du monde, tellement est précieuse la formation de l’âme d’un enfant par sa propre mère aimante, miroir original de l’Amour infini de Dieu.

Chers amis, si vous pouvez nous aider financièrement en ce moment, faites le s.v.p., ne serait-ce que pour les bébés eux-mêmes qui ne veulent qu’une chose : VIVRE, AIMER, et ultimement AIMER DIEU PENDANT TOUTE L’ETERNITE. Qui aurait le droit de leur enlever ce grandiose avenir ?  « Si quelqu’un touche à un de ces petits, il serait mieux qu’une pierre soit pendue à son cou et qu’on le noie dans la mer », disait Jésus. Pour que la Miséricorde en personne parle ainsi, on mesure l’unique importance de la vie de tout enfant, à naître ou né.

Il y a aussi de très bonnes nouvelles. Nous avons plusieurs baptêmes en préparation, dont 4 bébés sauvés.  Cela vaut tous les soucis, obstacles, mépris, persécutions, peines et chapelets.

Dans cette attente urgente s.v.p., bien cordialement à vous, en profonde reconnaissance,

Winfried Wuermeling – secrétaire général