Quelques faits de cette semaine :
– ELNA, 30 ans, Val-d’Oise, se présente au rendez-vous en grelottant : « Ça fait 3 nuits que je dors en voiture, car la proprio a verrouillé la porte de mon logis puisque je n’ai pas encore réglé le loyer pour janvier. Le pire, c’est une vieille voiture qu’une dame m’a prêtée, et le chauffage ne fonctionne plus. Je suis frigorifiée ! » On avait sauvé le bébé d’Aude il y a 7 ans, mais il est mort une semaine après la naissance. Combien de malheurs ! Nous l’aidons en lui donnant tout de suite ce qu’il faut pour régler son loyer (500 €), afin qu’elle puisse se réchauffer enfin chez elle. Nous organisons une collecte pour offrir à Elna une petite voiture d’occasion.
– ELISE, 17 ans, lycéenne, Sarcelles. Elle est enceinte et ne veut pas avorter. Pourtant les parents veulent la forcer à avorter en lui refusant la nourriture et l’accès au salon familial. « Si tu ne veux faire qu’à ta tête, tu n’as qu’à te débrouiller ! », lui ont-ils dit. Nous lui filons quelques billets pour se nourrir et survivre, en espérant que ses parents se calment… Elise est heureuse de nous avoir rencontrés. Elle est déterminée.
– MAISSA, 20 ans. Nous recevons ce mail d’une jeune amie à Rouen : « Ce matin à l’église ma tante à croisé une jeune femme en détresse qui a des soucis financiers et est enceinte de 1 mois, voulant avorter si elle n’a pas la solution pour une dette locative de 1438€. Elle a perdu son job. Elle m’a sollicitée car je lui ai parlé de votre association. »Vingt-quatre heures jour plus tard : dette payée, bébé sauvé !
– MARIE, enceinte 2 mois. Nous recevons son sms à 7h du matin : « Bonjour, chers amis, je suis à l’hôpital à Paris. Le papa de mon bébé m’a frappée. Il voulait le tuer. Il m’a pété le nez, donné des coups dans le ventre, partout. J’ai reçu un coup très fort sur l’oreille gauche, je n’y entends plus rien. Mon visage est tout gonflé, j’ai des bleus partout… » Nous la consolons, aidons, réconfortons, accompagnons…
– EVE est née ! Nous l’avions sauvée il y a 6 mois quand elle était encore sous le cœur de sa petite maman. C’était un sauvetage difficile. Nous célébrons convenablement la venue d’Eve dans notre monde enneigé le 16 janvier au matin, en petit comité dans notre bistrot aux poubelles, dans une arrière-cour de Paris… « La joie est grande au ciel », disait Jésus. – Ainsi a commencé une BONNE ANNEE pour SOS Mamans dont vous faites partie. S’il y avait 1000 groupes SOS M en France, il n’y aurait plus d’avortements au « Royaume de Marie »…