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Journal de bord (suite 103)

Chers donateurs de SOS Mamans!

Ci-dessus la petite Antonella, sauvée en 1996 par SOS Mamans, à gauche lors de son baptême, et à droite aujourd’hui, avant l’examen de dentiste chirurgienne en Roumanie !

Que dire ? Les temps de guerre, d’inflation et de folie générale sont durs pour tout le monde, surtout pour les mamans enceintes cogitant plutôt au suicide qu’à l’avortement.

Au secours, s.v.p. En fait, plusieurs cas hyper urgents en même temps, notamment trois expulsions pour loyers impayés (juste avant la date fatidique du 1 novembre à partir de laquelle on ne peut plus expulser personne pendant tout l’hiver), plus 1 bébé trisomique à être avorté sans tarder. Informés seulement peu avant, nous avons vite pu mettre la maman en relation avec une amie qui a elle-même 3 enfants normaux plus 2 enfants trisomiques adoptés, et qui dirige un petit groupe de couples catholiques prêts à adopter des bébés trisomiques, des gens formidables. Maintenant c’est entre les mains de Dieu !

Tout cela avec une « caisse du Bon Dieu »  totalement vide…

Au secours s.v.p., si vous pouvez.

Une dame a aimablement critiqué plusieurs de nos Journaux de bord. Voici notre réponse qui pourrait intéresser l’un ou l’autre d’entre vous et qui peut éclairer nos sauvetages.

            Chère Madame,

            Merci pour votre lettre et votre don de … € pour SOS Mamans.

            En fait, notre combat se situe dans un domaine extrême: entre la Vie et la Mort, entre la Lumière et l’Ombre, entre le Bien et le Mal, entre Dieu et Satan. Le combat pour la Vie. C’est comme si c’était la ligne du front entre le Royaume de Dieu et celui de Satan. Il ne faut donc pas s’étonner que des choses extraordinaires se passent, et il faut s’y attendre et s’y préparer (notamment par la prière) si l’on compte y sauver des bébés. En fait quelques-unes de nos coopératrices ont été blessées et en portent les traces…

            Pour répondre plus précisément à vos questions:

Ad 1) Cette jeune maman enceinte qui est partie de Paris à Los Angeles a une sœur aînée en USA qui l’a aidée pour le billet d’avion et pour trouver logement et travail là-bas, chose plus facile en USA qu’en France. En plus, cette petite maman ne nous avait même pas prévenus quand elle est partie là-bas, nous n’avons aucun pouvoir sur nos mamans enceintes. D’ailleurs elle a fait baptiser son bébé Sarah-Marie en Amérique. Finalement, sur conseil du prêtre (fsspx) lors du baptême, elle a opté pour donner son bébé en adoption, c’est peut-être la meilleure solution pour cette personne toxicomane et donc extrêmement instable.

Ad 2) Sur 1400 donateurs, vous n’êtes que 2 personnes qui ont posé la question concernant le voyage « cher » en USA. Beaucoup de nos donateurs nous suivent depuis de longues années, ils nous comprennent et ont pris connaissance des péripéties incroyables – mais vraies – que peuvent occasionner nos sauvetages de bébés.

Ad 3) « L’histoire » des babouchka en Russie est vraie. Nous avons réglé ces énormes montants pour le retour en Russie à plusieurs reprises pour sauver les bébés concernés. D’ailleurs aucun prix n’est trop élevé pour sauver un seul bébé. Nous avons même ramené une jeune prostituée russe de Paris jusqu’à sa babouchka (légendaire grand-mère russe) à … Vladivostok en Russie, en face du Japon.

Ad 4) « L’histoire » des banques est vraie également. Ce sont successivement les banques suivantes qui ont unilatéralement et sans explication fermé notre compte chez eux: Crédit Lyonnais, S.G. Paribas, La Banque Postale, Crédit Coopératif et Crédit Mutuel. Notre banque actuelle nous héberge depuis 3 ans, sans problème pour le moment. Ce qui chagrine les banques est le fait que nous tirons « trop souvent » de l’argent liquide de leurs distributeurs. Mais nous en avons besoin. Beaucoup de nos petites mamans sont logées « au noir » et doivent régler leurs dettes en espèces, sans parler de nos petites mamans mineures qui n’ont ni compte bancaire ni carte de crédit ni carte Vitale, donc si l’on veut les aider pour leurs futurs bébés, c’est en espèces. Chose que nos banques ont l’intention de bannir. Mais ces superbes banquiers oublient que les pauvres n’ont pas de comptes en banque !…

            Si vous souhaitez savoir un peu plus de nos sauvetages, lisez s.v.p. notre passionnant « Livre de bord » (250 pages), disponible en notre secrétariat au prix spécial de 15€.

En vous remerciant encore de votre aimable et précieux soutien, SOS Mamans.

Bien cordialement, ayant confiance en vous,

SOS Mamans/UNEC

PS: Aides immédiats possibles

– par notre site sos-mamans.fr (via carte bleue, virement bancaire, ou chèque)

– par Paypal, sur notre site radio-silence.tv en page d’accueil

– par chq à SOS Mamans/UNEC, BP 70114, 95210 St-Gratien

– par virement bancaire à notre compte: FR76 4255 9100 0008 0128 4242 288 (BP)